Comment les soutiens de Macron justifient son refus de débattre
par Huffington Post
POLITIQUE - Comme un air de non-campagne. Samedi 12 mars, environ 500 militants et sympathisants d’Emmanuel Macron se sont réunis à Marseille sans leur président-candidat, dont l’entourage avait annoncé au début du mois un premier grand meeting de campagne dans la ville portuaire, avant de l’annuler en raison de la guerre en Ukraine. “Rien n’est joué, rien n’est fait. La pire des choses serait de penser que c’est joué. Il faut une mobilisation très large autour du président de la République, il faut aller tracter, militer”, a exhorté Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, venu en compagnie du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin mobiliser les marcheurs, qui ont dû se contenter d’un message vidéo de leur favori diffusé au début du rassemblement. Pour couronner ce drôle de début de campagne sans candidat, sans meeting et, pour le moment, sans programme détaillé, le président de la République refuse également de débattre face à ses concurrents avant le premier tour du scrutin. Comme vous pouvez le voir dans notre reportage vidéo en tête d’article, nous avons interrogé les militants et sympathisants sur ce refus. Concurrents “pas au niveau”, crainte de la foire d’empoigne, simple poursuite de la coutume politique... À notre micro, ses soutiens expliquent pourquoi ce refus va de soi pour eux. Le 8 mars sur France Inter, Gabriel Attal rappelait également que “jamais un président sortant qui se représentait n’a débattu avec les candidats au premier tour”. Pour le porte-parole du gouvernement, un débat avant le premier tour avec tous les candidats ne serait pas pertinent. ”Ça ne serait pas un débat, ça serait du spectacle, du buzz, une foire d’empoigne. Ce qui est important c’est que le débat il soit utile aux Français”, a-t-il ajouté. Il faut dire que le souvenir du débat présidentiel du premier tour à 11 candidats en 2017 est resté dans les mémoires. Si aucun président sortant n’était présent -et pour cause, il n’y en avait pas- on se souvient des sorties virulentes des “petits candidats”. Philippe Poutou, par exemple s’était illustré en taclant Marine Le Pen et François Fillon. ----- Abonnez-vous à la chaîne YouTube du HuffPost dès maintenant : https://www.youtube.com/c/lehuffpost Pour plus de contenu du HuffPost: Web: https://www.huffingtonpost.fr/ Facebook: https://www.facebook.com/LeHuffPost/ Twitter: https://twitter.com/LeHuffPost Instagram: https://www.instagram.com/lehuffpost/ Pour recevoir gratuitement notre newsletter quotidienne: https://www.huffingtonpost.fr/newsletter/default/
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