Comment la guerre Israël - Hamas enflamme le débat politique français
par Ouest France - La sélection de la rédaction
Les images du député LFI Sébastien Delogu brandissant un drapeau palestinien à l’Assemblée nationale, mardi 28 mai 2024, illustrent à elles seules comment la guerre entre Israël et le Hamas électrise le débat politique français. On revient sur les cinq dates qui expliquent en partie la montée des tensions politique autour de la situation dans la bande de Gaza. Vous avez sûrement vu ces images. On y voit le député LFI Sébastien Delogu qui brandit un drapeau palestinien à l’Assemblée nationale, un lieu ou seule « l’expression orale » est autorisée. La séance a donc été suspendue et l’élu exclu pendant deux semaines. Ce n’est pourtant pas la première fois que la situation dans la bande de Gaza enflamme la vie politique française. Lire aussi : RÉCIT. Guerre Israël-Hamas : comment le conflit enflamme le débat politique depuis le 7 octobreUne guerre enclenchée par l'attaque meurtrière du Hamas, le 7 octobreVous vous en souvenez, cette guerre au Proche-Orient a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël, le 7 octobre dernier. En France, les condamnations ont rapidement été unanimes, ou presque. Car à gauche Jean-Luc Mélenchon créait déjà une polémique en mettant immédiatement en balance ce massacre avec la politique du gouvernement israélien. Les jours suivants, Mathilde Panot, l’alimentait en refusant de qualifier le Hamas d’organisation « terroriste ». Puis vient le tour de Danièle Obono de la raviver, en l’assimilant à un « mouvement de résistance ». Forcément, les insoumis se sont vite retrouvés pointés du doigt par le reste de la classe politique et la Nupes - la fameuse alliance des forces de gauche - en a pris un coup. Le PS a même décidé de suspendre sa participation... mais sans jamais l’appliquer concrètement. Lire aussi : Guerre à Gaza. Malgré l’indignation internationale, Israël poursuit son offensive meurtrière à RafahUne marche contre l'antisémitisme, le 12 novembrePar la suite, avec le lancement de l’opération militaire israélienne à Gaza, les actes antisémites ont explosé en France. Une grande marche contre l’antisémitisme a donc été organisée le 12 novembre à Paris. Tous les citoyens qui se reconnaissaient dans « les valeurs de la République » étaient invités à y participer. Et Marine Le Pen, Jordan Bardella, Marion Maréchal et Éric Zemmour ont aussitôt répondu présent. Forcément, cela a créé un vrai malaise au sein de la c
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