« Nous allons avancer », c’est le message que les participants à la COP22 ont voulu faire entendre à l’issue de leur sommet à Marrakech. Une réunion censée trouver les moyens d’appliquer le grand accord sur le réchauffement climatique trouvé à Paris l’année dernière.
Un programme de travail a été adopté, avec en ligne de mire un premier bilan pour 2018.
Les travaux se sont notamment focalisés sur le financement des projets d’adaptation (digues, surélévation des habitations, système d’alerte météo, etc.)
Lutz Weicher, responsable climat chez Germanwatch :
« Je suis un peu inquiet du manque de financement pour l’adaptation (des pays les plus touchés, et souvent les plus pauvres, à répondre au changement climatique). C’est une COP qui a eu lieu en Afrique. On a reconnu de manière générale qu’il faut donner plus de financement pour l’adaptation mais ce n’est pas devenu assez concret, malheureusement ».
Grégoire Lory, notre envoyé spécial à Marrakech :
« Pour tous les participants de la COP22 la proclamation de Marrakech est un signal positif. Elle montre aussi que l‘élection de Donald Trump n’a pas affecté les ambitions de la communauté internationale. Toutefois ce texte ne fait que réaffirmer les engagements déjà pris par les participants pour lutter contre le changement climatique”.
#Marrakech COP22 les pays les plus vulnérables au changement climatique s'engagent à agir énergiquement https://t.co/erou7lPQ4y pic.twitter.com/DFA1fAIebw— Nations Unies (ONU) (ONU_fr) 18 novembre 2016
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