Il y a dix ans, Clichy-sous-Bois faisait la une des médias français et internationaux. C’est ici qu’a éclaté la flambée de violences qui s’est propagée dans toute la France. Dix ans plus tard, nos reporters sont retournés prendre le pouls de cette ville de banlieue, au nord-est de Paris.
Il y a dix ans, Clichy-sous-Bois a vu naître une vague de violences sans précédent qui s'est propagée dans toutes les banlieues françaises. C’est dans cette petite ville du nord-est de la région parisienne que vivaient Zyed Benna et Bouna Traoré. Le 27 octobre 2005, ces deux adolescents de 15 et 17 ans meurent électrocutés sur un site EDF, en tentant d’échapper à un contrôle de police.
Sur place, des jeunes engagent immédiatement une bataille rangée avec la police, accusée par une partie de la population de la mort des deux jeunes. Les émeutes s’étendent ensuite à tout le territoire français. Durant trois semaines, les quartiers populaires s’embrasent. L’état d’urgence est même décrété.
À son corps défendant, Clichy-sous-Bois devient alors un symbole de la relégation urbaine. Une banlieue pauvre et enclavée, et ses cités délabrées. Une sorte de miroir grossissant, un condensé de ce malaise des banlieues que la France ne parvient pas à soigner.
Depuis 2005, Clichy-sous-Bois a entamé sa métamorphose. Un plan de r&am... Lire la suite sur notre site web.
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