Christophe Dettinger. La justice statuera ultérieurement sur sa demande de remise en liberté
par Kangai News
L'ancien boxer professionnel Christophe Dettinger, qui a été placé en détention provisoire et suspecté d'avoir frappé deux gendarmes lors de l'acte VIII des Gilets jaunes à Paris le 5 janvier, devra attendre avant que la justice ne statue sur sa demande de remise en liberté. La date de l'audience devant statuer sur cette demande n'a pas encore été arrêtée. La justice statuera ultérieurement sur un recours contre la détention provisoire déposée par l'ancien boxeur professionnel Christophe Dettinger, avant son procès de février pour l'agression de deux gendarmes lors de l'acte 8 des Gilets jaunes, le 5 janvier à Paris. Incarcéré depuis le 9 janvier, l'ex-boxeur a fait appel de son placement en détention provisoire, mais la date d'audience doit encore être fixée, très prochainement, selon ses avocats Laurence Léger et Hugues Vigier qui avaient d'abord indiqué que le recours serait examiné mardi. Procès fixé au 13 février Par une procédure parallèle, Christophe Dettinger avait aussi déposé une demande de remise en liberté, mais s'en est désisté mardi lors d'une brève audience devant le tribunal correctionnel de Paris, en présence de Me Léger. Le procès de Christophe Dettinger pour « violences volontaires en réunion sur personnes dépositaires de l'autorité publique », un délit passible de sept ans d'emprisonnement, est fixé au 13 février. Ancien champion de France 2007 et 2008 des lourds-légers, Christophe Dettinger s'était présenté le 7 janvier à la police, qui le recherchait activement depuis la diffusion virale d'images le montrant en train de frapper deux gendarmes sur une passerelle au-dessus de la Seine lors d'une mobilisation des Gilets jaunes le 5 janvier. Les regrets de l'ex-boxeur Les deux gendarmes blessés, qui se sont constitués parties civiles, se sont vu prescrire 15 et 2 jours d'incapacité totale de travail (ITT). Lors de sa brève comparution devant le tribunal, le 9 janvier, Christophe Dettinger avait dit « regretter [...] actes ». Ce père de trois enfants au casier judiciaire vierge avait expliqué avoir eu un accès de colère après avoir « vu des gendarmes matraquer un jeune homme et une femme au sol ». Dans une vidéo postée avant de se rendre à la police, l'ancien champion de boxe avait affirmé s'être « défendu » face aux violences policières.
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3 octobre 2024 - leparisien