Christophe Borgel : «Un prénom ne renvoie pas à une croyance»
par Libération
Robert Ménard, le maire de Béziers, a admis avoir fiché les enfants musulmans en se basant sur leurs prénoms et noms de famille. «Je sais que je n'ai pas le droit, mais on le fait», a-t-avoué lundi soir sur France 2. Lors des questions au gouvernement, le député socialiste Christophe Borgel a dénoncé l'action de Robert Ménard. «Les mots manquent en découvrant que le maire de Béziers [...] a décidé de ficher des enfants parce qu'ils étaient musulmans.» L'ancien conseiller municipal de Villepinte rappelle que «dans la République laïque, un prénom, un nom, une origine ne renvoie pas à une croyance». Il souligne, en s'appuyant sur le premier article de la Constitution, que «la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances.»
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