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Christine, aide soignante de l hôpital de Saint-Nicolas-de-Port, explique pourquoi elle n'a pas souhaité manifester à Paris

par lestrepublicain

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Candice Lafarge, aide-soignante à l’hôpital raconte son quotidien : "Des brancards saturés, 10h-12h d'attente avant de voir un spécialiste, etc. (...) On n’a plus le temps de renseigner correctement nos patients."
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Yonathan Freund, urgentiste à l’hôpital sur les augmentation d'effectifs qu'annonce Martin Hirsch, directeur général de l'AP-HP : "C'est rétroactif ? On a 10 ou 15 ans à rattraper".
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Yonathan Freund, urgentiste à l’hôpital, sur les annonces de la ministre Agnès Buzyn : "Il reste 500 millions de dettes aux hôpitaux (...) Et cette histoire des 400 urgentistes formés qui arrivent dans deux ans, avant il y en avait avant 500 par an."
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Yonathan Freund, urgentiste à l’hôpital, sur les solutions à apporter pour résoudre la crise : "Il faut fluidifier l'aval (...) Ce qui pousse les gens à bout, ce sont les malades graves qui restent sur des brancards pendant des heures."
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Candice Lafarge, aide-soignante à l’hôpital : "On a besoin des urgences, la personne qui vient avec un problème à la cheville est aussi bien accueillie que celle qui fait un infarctus."
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Yonathan Freund, urgentiste à l’hôpital Pitié-Salpêtrière : "Les urgences sont le symptôme de l'hôpital public qui va mal (...) Vous avez doublé le nombre de gens qui viennent aux urgences en diminuant le nombre de lits."
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Candice Lafarge, aide-soignante, sur les violences à l’hôpital : "On a dépassé la limite de l'entendable". "Je mets ça sur le compte du mauvais accueil qu'on fait aux malades", ajoute le Pr Yonathan Freund.
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24 décembre 2024 - leparisien

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