Christian Estrosi récidive: «Cette cinquième colonne, c'est une réalité»
par Libération
Christian Estrosi persiste et signe. Le député-maire UMP de Nice a dénoncé dimanche sur France 3 l'existence de «cinquièmes colonnes islamo-fascites». Invité sur le plateau de «Tirs Croisés» mercredi sur i-Télé, l'homme a déclaré ne pas comprendre «un tel déferlement médiatique» alors qu'il avait déjà prononcé ces propos «de la même manière à la virgule près» il y a un mois. «C'est par ce que j'ai décidé d'être candidat en Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca)» que «tout mot prononcé devient un mot insupportable pour [ses] adversaires», a-t-il affirmé. Le député a confirmé ses propos en affirmant qu'il y a «une réelle menace sur notre civilisation» et une «offensive islamo-fasciste». «Nous sommes confrontés [...] à cette cinquième colonne, c'est une réalité», a-t-il soutenu avant de préciser qu'il ne se «cache pas». La tête de liste UMP pour la région Paca s'est attiré les foudres des politiques, à gauche comme à droite. Le président du Sénat Gérard Larcher s'est déclaré «choqué» par le mot «fascisme» qu'il considère inapproprié. Côté UMP, Thierry Solère a mis en garde contre la «surenchère verbale», tout en précisant que le terme «islamo-fascisme» avait déjà été repris par Manuel Valls. Seul soutien dans cette affaire : Nicolas Sarkozy. Le président de l'UMP a assuré mardi que Christian Estrosi avait «toute [s]a confiance et toute [s]on amitié».
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