Chômage. Le nombre de demandeurs d'emploi en baisse de 1% au premier trimestre 2018.
par Ça Zap - Zapping TV
Chômage. Le nombre de demandeurs d'emploi en baisse de 1% au premier trimestre 2018. Le nombre de demandeurs d'emploi sans aucune activité s'est contracté de 1,0% au premier trimestre en France métropolitaine, la baisse du nombre d'inscrits de cette catégorie s'étant manifestée dans toutes les tranches d'âge, selon les chiffres publiés mercredi par le ministère du Travail et Pôle emploi. Le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi a baissé au 1er trimestre (-32.100, -0,9%), pour s'établir à 3,70 millions de personnes en France entière, soit son plus bas niveau depuis le 3e trimestre 2014, selon des chiffres publiés mercredi par le ministère du Travail. Le chômage avait connu une baisse similaire (-0,8%) au 4e trimestre 2017. Dans le détail, de janvier à mars, le chômage a baissé en métropole (-1,0%), mais a augmenté dans les Outre-mer (+0,4% hors Mayotte). Mais dans le même temps, le recul du chômage s'est accompagné d'une hausse du nombre de demandeurs d'emploi exerçant une activité (+1,5%), qui a atteint 2,23 millions. Résultat : le nombre de demandeurs d'emploi, avec ou sans activité, est resté stable (+1.900, +0,0%) sur le trimestre, à 5,93 millions. Sur un an, le chômage a baissé de 1,2%, mais le nombre de demandeurs d'emploi, petite activité comprise, a augmenté de 2,1%. Le chômage de longue durée en hausse Autre bémol, le chômage de longue durée a fortement augmenté au 1er trimestre : en incluant les demandeurs d'emploi ayant exercé une activité, 2,74 millions étaient inscrits depuis plus d'un an. Un chiffre en hausse de 1,9% sur le trimestre et de 6,5% sur l'année. Si l'on se replace sur le champ des seuls chômeurs (sans activité), toutes les classes d'âge ont profité de la baisse trimestrielle. En métropole, le chômage a décru de 0,6% pour les jeunes comme pour les seniors. Sur un an, en revanche, si les « moins de 25 ans » ont vu leur situation s'améliorer fortement (-3,9%), ce n'est pas le cas des « 50 ans ou plus » (+0,4%). Sur le trimestre, toutes les régions ont profité de la baisse du chômage, à l'exception de l'Ile-de-France (stable), de la Corse (+0,2%) et de La Réunion (+1,3%). Des chiffres trimestriels Les chiffres annoncés ce mercredi marquent la fin d'une vieille tradition : la publication mensuelle de l'indicateur de Pôle emploi. Cette publication chaque fin de mois, qui était redoutée par les ministres du Travail successifs - Michel Sapin (2012-2014) la comparait à « la cadence du tambour des galères » -, était aussi décriée par de nombreux économistes et statisticiens, qui lui reprochaient sa grande volatilité sans lien avec les évolutions du marché du travail. Contrairement à ses prédécesseurs, Muriel Pénicaud refusait, depuis sa nomination, de les commenter, estimant qu'ils ne reflétaient « pas bien l'évolution du marché du travail ». La Dares, service des statistiques du ministère, jugeait les évolutions mensuelles « pas significatives ». Ces chiffres pouvaient être affectés par des aléas administratifs: demandeurs d'emploi désinscrits pour avoir oublié d'actualiser leur situation auprès de Pôle emploi, qui se réinscrivent le mois suivant, nombre de jours ouvrés pendant la période d'actualisation, ou encore bugs dans l'envoi de SMS de relance aux demandeurs d'emploi pour les inviter à s'actualiser... Le passage à des moyennes trimestrielles doit permettre de lisser les tendances. Avec une telle publication, l'année 2016, qui avait enregistré, avant révision, sept mois de baisse et cinq de hausse, se serait soldée par quatre trimestres de baisse.
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