Chômage. Le nombre de demandeurs d'emploi en baisse de 0,8 % en novembre.

Chômage. Le nombre de demandeurs d'emploi en baisse de 0,8 % en novembre. Le nombre de demandeurs d'emploi a baissé de 0,8 % en novembre par rapport au mois d'octobre, selon les chiffres publiés mercredi par le ministère du Travail et Pôle emploi, qui diffuseront ces données trimestriellement à compter de 2018. Le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi a baissé en novembre (-29 500, -0,8 %), par rapport au mois d'octobre, pour s'établir à 3,45 millions de personnes en métropole, soit son plus bas niveau depuis octobre 2014, selon des chiffres publiés mercredi par le ministère du Travail. Il recule dans les mêmes proportions (-0,8 %) en incluant l'outre-mer, pour un total de 3,71 millions de personnes inscrites en catégorie A (sans activité) sur les listes de l'opérateur public. L'indicateur stagne (-0,1 %) en comptant les demandeurs d'emploi ayant exercé une activité au cours du mois (catégories B et C), à 5,61 millions en métropole et 5,92 millions en France entière. Sur trois mois, le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A diminue de 3,1 % pour les hommes (-1,3 % sur un mois et - 2,3 % sur un an) et de 1,8 % pour les femmes (-0,4 % sur un mois et +2,3 % sur un an). Sur trois mois, le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A diminue de 6,8 % pour les moins de 25 ans (-2,0 % sur un mois et - 4,4 % sur un an), de 2,5 % pour ceux âgés de 25 à 49 ans (-0,8 % sur un mois et - 0,3 % sur un an) et reste stable pour ceux âgés de 50 ans ou plus (-0,4 % sur un mois et +2,5 % sur un an). Objectif un taux de chômage à 7 % en 2022 L'évolution en dents de scie du nombre de demandeurs d'emploi a conduit la Dares et Pôle emploi à opter pour une publication trimestrielle de ces chiffres à compter de 2018, pour éviter que l'accent ne soit trop mis « sur des évolutions mensuelles qui sont du bruit plus que de l'information ». Cette évolution, bien qu'entamée bien avant le changement de gouvernement, fait écho au choix de la ministre du Travail Muriel Pénicaud de ne pas commenter cet indicateur, trop volatil et peu révélateur de l'évolution du marché du travail.