Le président du Département des Alpes-Maritimes est l’invité de « L’Interview à la une », mise en ligne ce samedi. Charles Ange Ginésy lève notamment un peu du voile sur l’expérimentation de la tenue unique dans les collèges.
C’est une question qui divise la classe politique. La gauche est contre, la droite est pour. L’expérimentation du port de l’uniforme dans les collèges a été actée dans le département des Alpes-Maritimes. Et son président Les Républicains, Charles Ange Ginesy, incarne – sans surprise – la ligne de son parti politique dirigé par son plus proche ami politique, Éric Ciotti. « Nous avons réfléchi à une tenue qui nous ressemble, pour les Maralpins », a indiqué l’invité cette semaine de L’Interview à la une. Notre grand entretien hebdomadaire en partenariat avec Radio Émotion, qui sera mis en ligne ce samedi matin à 10 heures sur Nicematin.com.
Deux collèges à Nice
L’occasion pour Charles Ange Ginesy de faire quelques annonces. À commencer par les deux établissements retenus pour cette expérimentation. Il s’agit de deux collèges niçois : Alphonse-Daudet à Magnan et Jean-Rostand à la Madeleine.
Mais à quoi va ressembler la tenue ? Elle ne sera pas la même selon les établissements. « Elle pourra être déclinée sur chaque collège. L’idée de cette tenue unique est, non seulement, de gommer les différences sociales mais aussi de donner un sentiment d’appartenance à une collectivité. La tenue doit valoriser, donner de l’espérance. »
Pas de frais pour les familles ?
Et de détailler : « Nous avons une dizaine de collèges candidats mais les conseils d’administration n’ont pas encore délibéré ».
Côté calendrier, le patron du Département a tablé sur une mise en œuvre « à la rentrée prochaine ».
Et, il semblerait que les parents n’auraient pas à régler de frais. « Le ministère de l’Éducation a donné un montant de 200 euros par tenue avec une participation de l’État de 100 euros. [Le Département] mettrait la différence », a développé l’élu qui garde un bon souvenir de sa blouse portée sur les bancs de l’école.
Interrogé sur les critères retenus pour parler de succès – ou non – de cette expérimentation, l’ancien maire de Péone-Valberg a répondu : « Nous attendons des résultats positifs dont les évaluations seront données par les professeurs, les parents d’élèves et par les enfants eux-mêmes ».
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