Charente-Maritime : 4 adolescents soupçonnés d'avoir battu à mort un sexagénaire.

par Ça Zap - Zapping TV

Charente-Maritime : 4 adolescents soupçonnés d'avoir battu à mort un sexagénaire. rois d'entre eux ont reconnu s'être "acharné" sur la victime. Quatre adolescents ont été mis en examen lundi 7 mai soupçonné d'avoir torturé et tué d'un sexagénaire dont le corps avait été retrouvé, porteur de traces de violences graves, dans un quartier populaire de La Rochelle, a indiqué le parquet. Le corps du retraité de 63 ans avait été découvert vendredi matin derrière un buisson près d'un immeuble du quartier de Port-Neuf. Le soir même, un mineur de 16 ans se présentait à la police pour donner des informations sur les circonstances de la mort de l'homme. Il était placé en garde à vue, ainsi qu'une jeune fille de 16 ans présente à son domicile. L'enquête et les auditions réalisées ont abouti à l'interpellation le lendemain de trois autres adolescents âgés de 15 à 16 ans, a indiqué le parquet de La Rochelle dans un communiqué. Carte bancaire Les adolescents, selon le parquet, ont reconnu s'être livré sur le sexagénaire, qu'ils connaissaient, "à des actes de violences avec, pour au moins trois d'entre eux, une forme d'acharnement". Ils ont aussi reconnu avoir fait usage de la carte bancaire de la victime, et avoir abandonné le corps de la victime derrière un buisson. Le parquet n'a pas donné de précision sur les circonstances précises ou le scénario de l'agression. Une autopsie devait être réalisée lundi. Les quatre garçons ont été mis en examen pour "vol avec violence ayant entraîné la mort, actes de torture et de barbarie, escroquerie à la carte bancaire, tentative d'escroquerie à la carte bancaire, et non assistance à personne en danger", indique le parquet. Ils ont été placés en détention provisoire, et encourent la réclusion criminelle à perpétuité. La jeune fille, qui selon les auditions avait assisté à la scène, a été mise en examen pour non-assistance à personne en danger et tentative d'escroquerie. Elle a été placée sous contrôle judiciaire, avec obligation de respecter un placement dans un centre éducatif fermé. Elle encourt cinq ans d'emprisonnement. Aucun des mineurs en cause n'avait "d'antécédent judiciaire grave", précise le parquet.

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