«Changer culturellement les comportements économiques, ça demande du temps», considère Alain Minc
par l'Opinion
Ce lundi matin, Alain Minc a répondu aux questions de Nicolas Beytout Familier d'Emmanuel Macron, observateur attentif de sa politique, Alain Minc livre son analyse : «Je pense que ce qu'il lui manquait, c'est ce qu'il est en train de faire aux Antilles (...) Son risque était la giscardisation (...) Excellent président, Valéry Giscard d'Estaing a été battu parce que le lien avec le pays était, en partie, défait (...) Il faut faire attention, la France n'aime pas trop les premiers de classe !». Alors, que devrait faire le président de la République pour éviter cette situation ? « Je pense depuis longtemps qu'il devrait faire une région de France par mois». Et tandis qu'Emmanuel Macron a annoncé qu'il ne changerait pas de cap politique, l'économiste confirme : «Il a raison. Au fond, il est le fils spirituel d'Helmut Schmidt, c'est à dire qu'il pense que les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain. Si aujourd'hui il changeait de politique, ce serait suicidaire et dieu merci, il ne le fera pas. Il doit prêcher la patience.»
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