Chanel, Valentino, McQueen et Van Herpen à Paris
par euronews-fr
Pour Chanel Karl Lagerfeld a fait déambuler ses mannequins, décontractées, baskets aux pieds, dans les rayons d’un supermarché sous les coupoles d’un Grand palais transformé en grande surface. Objectif pour Karl : une certaine démocratisation du luxe qui ne doit pas être un signe extérieur de richesse :“Je voulais montrer l’aisance de ces vêtements, la façon de marcher dans ces chaussures, une approche moderne du luxe. Le luxe ne devrait pas être quelque chose comme ça, confiné dans un espace limité. Si vous êtes suffisamment riche pour vous les offrir alors faites le, mais ne le faites pas pour montrer aux autres l‘étendue de votre richesse”.Un défilé beaucoup plus conventionnel chez Valentino avec des papillons et des fleurs qui restent source d’inspiration pour les deux designers de la marque, Maria Grazia Chiuri et Pierpaolo Piccioli, en poste depuis 2008.Les deux sont d’ailleurs allés embrasser le fondateur de la maison à la fin du défilé.Un passage furtif dans le royaume merveilleux d’Alexander McQueen tel qui a été rêvé par Sarah Burton pour les femmes de l’hiver prochain. Et enfin une question : sommes-nous les seuls propriétaires de notre corps ? Une question posée par la Néerlandaise Iris Van Herpen, dont les défilés prennent souvent la forme d’une performance artistique. Elle s‘était associée pour l’occasion à l’artiste belge Lawrence Malstaf.
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