Cette réforme que les députés LREM ne peuvent pas refuser
par lepointabonnes
Le gouvernement a l'intention de mener à bien la réforme des institutions. Cette dernière, qui doit faire passer le nombre de députés de 577 à 404, est décriée par une partie des oppositions, mais pas seulement. Dans Le Parisien de ce samedi 29 septembre, on apprend ainsi que certains élus de la majorité n'y seraient pas nécessairement favorables, sans toutefois avoir vraiment le choix de voter la réforme. "Ce n'est pas politiquement correct de faire savoir notre opposition, car c'est une réforme majeure voulue par le chef de l'État", explique ainsi un député LREM qui souhaite garder l'anonymat, ajoutant toutefois qu'un report de la mesure n'est plus un sujet tabou chez les élus marcheurs. Alors du côté de l'exécutif, les arguments les plus convaincants sont brandis pour dissuader les troupes de l'Assemblée de faire capoter le projet. "On nous a fait comprendre que si l'on s'engageait dans cette voie, on risquait d'en faire les frais ; sous-entendu : c'est notre circonscription qui serait bel et bien effacée", a confié au Parisien un marcheur francilien. Dans le même temps, l'État sonde les députés prêts à lâcher leur siège à l'Assemblée, quitte à se voir proposer une mairie aux municipales de 2020. Après le report de la réforme des institutions pour cause d'affaire Benalla, le gouvernement est donc bien décidé à ne pas se laisser imposer un second retard.
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