Ces communes qui stoppent l'éclairage la nuit : bon pour le budget, bon pour la planète
par LCI - RSE
Il est 23h à Longpont-sur-Orge, c'est au tour des lampadaires d'aller se coucher. La commune, ses 6500 et sa basilique sont plongés dans le noir complet jusqu'à vendredi matin. Depuis un mois, la municipalité expérimente l'obscurité. Puisqu'il faut rester chez soi, autant faire des économies d'énergie. "Un an, on gagne 36 tonnes de CO2 rejetés. Ce qui représente à peu près, planter 800 arbres moyens dans l'année. Donc, c'est considérable. Puis, un intérêt au niveau de la biodiversité, il y a plein d'espèces qui supportent assez mal l'éclairage public", explique Alain Lamour, maire (DVG) - Longpont-sur-Orge (Essonne).La mesure est aussi bonne pour la planète que pour le budget. En éteignant ses 1 300 lampadaires, la commune espère économiser jusqu'à 52 000 euros par an. La somme pourra ensuite être réinvestie dans un système d'éclairage plus intelligent, déjà testé dans l'une des rues. Dès la levée des restrictions sanitaires, les habitants de Longpont-sur-Orge seront consultés pour ou contre "garder les réverbères éteints la nuit". Les riverains sont partagés. Mais la peur de rue moins sure, Francisque Vigouroux, maire de la commune voisine d'Igny (Essonne) l'a partagée au moment d'installer le même dispositif, il y a cinq ans. Ce sont ses adjoints qui l'avaient alors poussé à franchir le pas. Avec le recul, aucun regret. Cet élu local ne constate pas non plus aucun effet négatif sur les accidents de la route. Comme Igny et Longpont-sur-Orge, plus d'une commune française sur trois éteint ses lampadaires la nuit.
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