Centrafrique : peu de volontaires pour désarmer
par euronews-fr
Succès mitigé de la journée du désarmement volontaire à Bangui, la capitale centrafricaine. 192 personnes ont répondu à l’appel dans le quartier musulman PK-5. Peu de chrétiens ont fait le déplacement. Pas de quoi décourager le Premier ministre, André Nzapayeke, à l’origine de cette initiative. “ Ceux qui sont venus volontairement, sans rien demander, déposer leurs grenades et les munitions qui sont là, sont vraiment des gens engagés dans la paix et il faut les encourager. Et j’encourage toute la population à continuer dans cette voie,” a-t-il déclaré, enthousiaste.L’appel était destiné aux civils qui se sont armés pour se protéger des milices des deux camps. Pour Erick Wilibiro, ingénieur, cela ne résoud pas le problème des violences à Bangui. “ Les gens ne viennent pas vraiment avec les armes qu’on entend crépiter dans Bangui. Il n’y a que des grenades, des vieilleries, des munitions. On se demande vraiment si cette procédure-là va amener à un désarmement réel,” confie-t-il.Les armes récupérées seront détruites par les forces africaines de la Misca et françaises de Sangaris.
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