Centrafrique : "la Minusca court d'un feu de brousse à l'autre"
par Le Monde
Les combats ont repris avec une plus grande intensité dans l'est de la Centrafrique. Entretien avec Christophe Chatelot, journaliste au "Monde, de retour de Bria. Après quelques mois d'accalmie liée à la présence militaire internationale et à la perspective de l'élection présidentielle, remportée début 2016 par Faustin-Archange Touadéra, les violences ont repris en Centrafrique en septembre 2016. Depuis, la principale force de dissuasion déployée en RCA, le contingent français « Sangaris », s'est retirée du pays. Et le nouveau pouvoir - quasiment dépourvu de tout appareil de sécurité - brille par sa faiblesse et son indécision. Les groupes politico-militaires issus de l'ex-mouvement Séléka, essentiellement des musulmans venus de l'est et du nord du pays, soutenus par les voisins tchadien et soudanais, et les groupes d'autodéfense anti-balaka, plutôt chrétiens et animistes, ont repris les armes. Ces dernières semaines, la tension s'est accentuée. Christophe Châtelot, journaliste au "Monde" s'est rendu à l'épicentre des violences, à Bria. Décryptage de la situation.
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