Le bras de fer se poursuit entre Madrid et Barcelone à trois jours du référendum sur l’indépendance de la Catalogne.
Ce jeudi, l’Espagne a exigé du gouvernement catalan qu’il cesse sa “désobéissance” et qu’il annule le référendum.
Lors d’une réunion souhaitée par le président catalan, Carlos Puigdemont, les représentants des deux gouvernements ont campé sur leurs positions.
“Ce que certains essaient de faire dimanche prochain a été déclaré illégal par la cour constitutionnelle. Les autorités judiciaires demandent que ça n’ait pas lieu. Et on va agir dans ce sens avec détermination“, a déclaré au cours d’une conférence de presse José Antonio Nieto, secrétaire d’Etat espagnol à la sécurité.
Les Catalans ont rappelé qu’ils ne céderaient pas à la pression de Madrid. Pas question pour eux d’annuler la consultation populaire. “L’engagement du gouvernement catalan est très clair. On veut que les gens puissent voter. On doit aussi accepter que la police catalane soit soumise au pouvoir judiciaire. On ne doit pas l’oublier et en même temps on doit respecter nos obligations sans créer de problèmes plus grands que ceux qu’on est censé éviter“, a pour sa part expliqué Joaquim Forn, le conseiller de l’intérieur du gouvernement catalan.
Par cette déclaration, Joaquim Forn a tenu à mettre en garde contre d‘éventuels débordements qui pourraient survenir si la police catalane se retrouve obligée, par la justice espagnole, d’empêcher les gens de voter dimanche.
Avec agence (EFE)
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