Casseurs : des chiffres gonflés | 17/12/2020 | Désintox | ARTE

par Desintox

Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes, à 20h sur Arte.Sur Facebook : https://www.facebook.com/28minutes/Sur YouTube : https://www.youtube.com/user/28minutesARTESur instagram : https://www.instagram.com/artedesintox/Sur Twitter : https://twitter.com/ArteDesintoxSur le site d'Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-014077/28-minutes/RC-016371/desintox/Tout au long de la manifestation contre la loi de sécurité globale samedi, Gérald Darmanin a tweeté sur le nombre d’interpellations. Mot d’ordre pour la police ce samedi: arrêter les casseurs. C’est même lui qui donne le bilan en fin de journée : « Force est restée à la loi. Plusieurs centaines de casseurs étaient venus pour commettre des violences. La stratégie de fermeté anti-casseurs - 142 interpellations et encadrement du cortège - a permis de les en empêcher, de protéger les commerçants».Contrairement à ce que sous-entend le ministre de l’Intérieur, ces 142 personnes n’étaient pas toutes des casseurs. Pour preuve, il suffit de regarder les cette version officielle. Sur ces 142 personnes, seules 124 ont été placées en garde à vue. Près des deux tiers de ces gardes à vue se sont soldées par un classement sans suite ou un simple rappel à la loi.Dans le détail, sur 19 mineurs interpellés, 4 sont convoqués devant le délégué du procureur, une garde à vue a été levée pour la poursuite de l’enquête, mais 5 ont écopé d’un rappel à la loi et 9 ont été classées sans suite. Chez les majeurs, sur les 105 gardes à vue, 15 se sont soldées par une comparution immédiate, 3 par des comparutions sur procès-verbal, 1 par une convocation par officier de police judiciaire, 4 ont été levées pour poursuite de l’enquête et 1 a donné lieu à une information judiciaire. Surtout, 41 personnes ont écopé d’un rappel à la loi et 40 ont été classées sans suite. Sans minorer l’existence de violences, qui donnent bien lieu à des enquêtes, ce bilan démontre une chose : la majorité des personnes interpellées n’était pas des casseurs. En témoigne le récit de cette conseillère régionale EELV, dont la fille de 17 ans a écopé d’un rappel à la loi pour avoir selon elle… craché un chewing-gum. SOURCES :https://twitter.com/GDarmanin/status/1337818637797879808?s=20https://twitter.com/BenMonville/status/1338037527316492292

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