Le Premier ministre a déclaré que la mesure coûterait au pays environ 2 milliards d'euros, concernerait les ménages et les entreprises et "s'appliquerait à tous les carburants".
"Cela signifie que vous économiserez 9 euros pour 60 litres remplis", déclare M. Castex
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Le Premier ministre a déclaré que la mesure coûterait au pays environ 2 milliards d'euros, concernerait les ménages et les entreprises et "s'appliquerait à tous les carburants".
"Cela signifie que vous économiserez 9 euros pour 60 litres pleins", déclare M. Castex dans son interview quotidienne.
Le chef du gouvernement a précisé que de telles réductions de prix seront effectuées au moment du paiement, à la caisse ou avec une carte de crédit dans une station-service, de sorte qu'elles ne seront pas immédiatement affichées sur le prix affiché à l'entrée de la station.
Si l'Etat veut alors "indemniser" les distributeurs, Jean Castex les a appelés, comme les "compagnies pétrolières", à faire eux-mêmes des "gestes supplémentaires".
"Comment les Français comprennent-ils qu'ils paient 2 euros le plein de gasoil alors que les compagnies pétrolières font encore des profits énormes", s'interroge-t-il.
Le Premier ministre a en outre exhorté : "Si les pays font 15 cents par litre d'effort, par exemple, s'ils paient 5 cents, alors effectivement 20 cents doivent finir dans les poches des Français".
S'assurant que les professionnels étaient bien préoccupés par la mesure, M. Castex a envoyé un message supplémentaire aux pêcheurs que leur "flotte" était "très gourmande en carburant". "Nous travaillons avec les collectivités pour prendre des mesures afin de réduire leurs charges sociales et portuaires", a-t-il annoncé.
Pour endiguer les effets de mois de hausse des prix de l'énergie, exacerbés par l'invasion de l'Ukraine, le gouvernement a pris une série de mesures : blocage des prix du gaz, les limiter à 4 % de la croissance de l'électricité, chèques énergétiques spéciaux, inflation pour 38 millions de personnes , et même augmenter le montant de l'indemnité kilométrique.
Castex a déclaré qu'il devait également dévoiler un "plan de relance économique et sociale" la semaine prochaine face à une série de décisions d'une valeur de plus de 20 milliards de dollars au lendemain de la guerre.
Interrogé sur un éventuel procès attachant, à moins d'un mois du premier tour de l'élection présidentielle, le chef du gouvernement a soutenu que le prix du carburant était devenu "la première préoccupation des Français".
"Vous me voyez leur dire : 'Allez-y, il n'y a rien à voir !' Parce qu'il reste moins de 30 jours avant les élections ? Ce n'est pas ma conception de la responsabilité envers moi-même", a-t-il déclaré.
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