Pour la 2ème fois, le procès de 3 leaders de la contestation anglophone au Cameroun a été prenvoyé au 23 mars 2017. L’avocat Agbor Balla, l’enseignant Fontem Neba et l’animateur radio Mancho Bibixy sont poursuivis pour terrorisme, incitation à la violence, à la sécession et à la guerre civile, et propagation de fausses nouvelles. Pourquoi la justice camerounaise a une fois de plus renvoyé le procès ? Les avocats des accusés dénoncent une procédure qui touche à « la liberté de penser, à la liberté de conscience » de leurs clients. Ce procès peut-il être considéré comme une atteinte à la liberté d’expression ?
Anne Cantener, journaliste au service Afrique de RFI, répond aux questions de Salihou, un auditeur de Yaoundé, et de Juan Gomez dans Appels sur l'Actualité - RFI.
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