KASSERINE – 22 janvier 2016 – Après des jours de protestations , un calme apparent est revenu dans les rues de Kasserine. Pendant 5 jours, cette ville oubliée du centre de la Tunisie a vécu dans un état de tension sans pareil. Un jeune chômeur qui protestait contre sa radiation d'une liste d'embauche de la fonction publique est mort samedi. Comme en 2011 après l'immolation d'un vendeur ambulant de Sidi Bouzid, un sentiment d'injustice a essaimé dans le reste de la population. Cinq ans après la chute de Ben Ali, les Tunisiens ont l'impression que rien n'a changé.
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