Ces dernières semaines, l’Eglise a été plus que jamais secouée par des affaires de pédophilie. Benoît XVI a lui-même été mis en cause. Lorsqu’il était archevêque de Munich, en 1980, il aurait accueilli un prêtre soupçonné d’abus sexuels dans son archevêché.
Le pape a accepté la démission de John Magee, l’évêque en charge du diocèse de Cloyne, dans le sud de l’Irlande. Deux prêtres de son diocèse ont été accusés d’abus sexuels sur mineurs. John Magee savait, mais a choisi de fermer les yeux. Or cet évêque a été le secrétaire particulier de trois papes, dont Jean Paul II. Fait inédit, Votre navigateur ne gère peut-être pas l’affichage de cette image. Benoit XVI s’est exprimé le 20 mars dernier dans une lettre pastorale en présentant ses excuses aux catholiques irlandais.
Alors que les révélations concernant des abus sexuels au sein de l’Eglise s’accumulent, le Vatican accuse les médias "d’ignoble tentative" pour salir le pape et son entourage. En outre, ces affaires relancent le débat autour du célibat des prêtres, pratique instaurée au XIIe siècle, et que Benoît XVI refuse d’abroger.
L’Eglise dispose-t-elle d’une capacité réelle à se réformer ? Quelle est sa responsabilité réelle dans les affaires d’abus sexuels ? C’est le débat posé dans Ca vous regarde, ce soir.
Invités :
+ Nicole Jeammet, psychothérapeute et théologienne
+ Martine Billard, députée GDR de Paris
+ Jean-François Bouthors, rédacteur en chef de La Croix
+ Abbé de La Morandais.
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