Martine Aubry sort de son silence. « Je demande qu’on réoriente la politique économique », lance-t-elle à François Hollande et à Manuel Valls.
Hier, dans un entretien au JDD, elle a appelé le gouvernement à en finir avec « les vieilles recettes libérales » et a affirmé son soutien aux frondeurs du PS.
Réponse de Manuel Valls : « A gauche, nous avons toujours considéré la diversité comme une richesse. Nous la faisons vivre chaque jour, même chaque dimanche. Parfois un peu trop, mais il faut avoir les nerfs solides. Comptez sur moi pour avoir les nerfs solides », a-t-il réagi, depuis le Forum républicain du Parti radical de Gauche.
Même François Hollande a tenu à répondre à l’ancienne première secrétaire du PS : « les réformes, elles sont continues, elles ont été engagées dès les premiers mois de mon quinquennat, et elles se poursuivront à un rythme encore accéléré jusqu’à la fin, parce que la France a besoin de réformes », a indiqué le chef de l’état devant de nombreux grands patrons réunis à l’Elysée.
Alors à quoi joue Martine Aubry ? Cherche a-t-elle à se poser comme un recours à Manuel Valls ? « Je suis candidate… au débat d’idées », et seulement au débat d’idées, répond-elle.
Martine Aubry a-t-elle raison de critiquer la politique économique du gouvernement ? Peut-elle faire changer la politique de François Hollande et de Manuel Valls ? Peut-elle espérer un poste de Premier ministre ?
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