Jour décisif pour Manuel Valls. Cet après-midi, il prononcera son discours de politique générale et soumettra son gouvernement au vote de confiance des députés.
C’est la deuxième fois en cinq mois que le Premier ministre se prête à l’exercice. Il n’y était pourtant pas obligé. Mais c’est un bon moyen pour lui d’assoir son autorité face aux députés socialistes frondeurs qui ont d’ores et déjà annoncé qu’ils s’abstiendraient. Manuel Valls refuse de changer de cap : « Je vois bien le discours d’une partie de la gauche, mais je ne vois pas en quoi c’est une alternative crédible », a-t-il déclaré au JDD dimanche dernier.
En avril, onze députés s’étaient abstenus. Ils devraient être plus nombreux aujourd’hui mais ne feront sans doute pas tomber le gouvernement. « Je demande à la gauche d’être forte. La question n’est pas de savoir si ça passe mais de passer avec de la force, des marges. Il peut toujours y avoir un accident. Il ne faut pas jouer avec ça », a rappelé le Premier ministre.
De leur côté, les communistes, tout comme les députés UDI et UMP ne voteront pas la confiance. Quant aux écologistes, ils ont décidé ce matin de s’abstenir.
Quelles peuvent être les conséquences d’une abstention massive des députés frondeurs ? Le gouvernement de Manuel Valls est-il en danger ?
Les invités d’Arnaud Ardoin de débattent ce soir sur le plateau de « ça vous regarde ».
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