Pas de suppression de classe de primaire en 2012 : c’est ce qu’a annoncé Nicolas Sarkozy hier lors de sa visite d’une école primaire en Lozère. Toutefois, le gel des fermetures de classes ne remet pas en cause le principe de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux. A la rentrée 2012, 14 000 postes devraient être tout de même supprimés.
Déjà, des voix s’élèvent au sein de l’opposition pour dénoncer une opération électorale mais aussi pour rappeler qu’à la rentrée 2011, 1500 classes de primaire seront fermées et 16 000 postes supprimés. Au sein même de la majorité, des élus locaux s’inquiètent des fermetures de classes et d’écoles.
L’éducation est un enjeu de campagne de premier plan. Les suppressions de postes et de classes peuvent coûter la réélection de Nicolas Sarkozy. La bataille des présidentielles se jouera entre autres, sur ce terrain.
Peut-on réellement conserver les classes primaires tout en supprimant les postes d’enseignants ? Comment la majorité pense-t-elle réussir ce pari ? La campagne présidentielle a-t-elle débuté sur le terrain de l’éducation ?
Invités :
+Henri Plagnol, député UMP du Val-de-Marne
+Christian Eckert, député PS de Meurthe-et-Moselle
+Emmanuel Davidenkoff, directeur de la rédaction de l’Étudiant
+Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp-FSU
Diffusion : du lundi au jeudi à 20h50
En partenariat avec :
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