Installé dans une maison luxueuse de 600 mètres carrés au sud de Manhattan, Dominique Strauss-Kahn prépare avec ses avocats l’audience du 6 juin, où il va annoncer devant le tribunal pénal de Manhattan de New York, s’il plaide coupable ou non-coupable d’agression sexuelle, de tentative de viol, et de séquestration à l’encontre d’une femme de chambre d’un hôtel new-yorkais.
C’est lors de cette nouvelle audience que le juge désigné va déterminer un calendrier d’échange des pièces et d’auditions. La période qui débute est l’équivalent de notre procédure d’instruction, à cette différence fondamentale près : ce n’est pas un juge qui enquête à charge et à décharge, mais les parties, l’accusation et la défense.
Les avocats de DSK, vont quant à eux chercher à engranger le maximum d’éléments visant à décrédibiliser les accusations de la victime présumée.
Pour rester libre avant son procès, Dominique Strauss-Kahn a déjà dû s’acquitter d’une caution de 1 million de dollars et d’un dépôt de garantie de 5 millions. On estime qu’il devra débourser 50.000 dollars par mois pour loger dans sa somptueuse maison de location. Une somme à laquelle s’ajouteront les frais de surveillance à domicile, pour plus de 200.000 dollars par mois.
Les ténors new-yorkais, Ben Brafman et William Taylor, ont un tarif d’au moins 500 dollars de l’heure. Quant aux frais des enquêteurs privés, ils vont de 700 à 2.000 dollars par jour.
Arnaud Ardoin et ses invités vont tenter de décrypter cette folle journée. Quelles conséquences pour DSK ?
Question lejdd.fr : L’argent peut-il sauver DSK de la justice américaine ?
Invités :
+Jean-Sébastien Ferjou, directeur de la publication d’Atlantico
+Christophe Caresche, Député PS de Paris
+Daniel Soulez Larivière, avocat
+François Durpaire, historien, auteur de " L’Amérique de Barack Obama " en collaboration avec Olivier Richomme, éditions Démopolis, 2007
Diffusion : du lundi au jeudi à 20h50
En partenariat avec :
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