54% des Français étaient favorables en mai 2013 à l’extension du droit de vote pour les étrangers non communautaires aux élections municipales et européennes.
Si c’était l’engagement numéro 50 du candidat Hollande en avril 2012, le droit de vote pour les étrangers constituait déjà la 80ème des 110 propositions de François Mitterrand en 1981.
A condition d’être inscrits sur les listes électorales au 31 décembre de l’année qui précède le scrutin, tous les Français et les ressortissants de l’UE résidant en France sont en capacité de participer au scrutin municipal et européen. Pour les étrangers dits non communautaires, leur accorder ce droit nécessite de réunir une majorité des 3/5e des parlementaires réunis en Congrès. Ce qui semble impossible en l’état actuel de la composition du Sénat et de l’Assemblée nationale, et avait permis à la majorité actuelle de botter en touche sur le sujet.
Alors qu’une « liste des sans-voix » a été constituée par le NPA, à quand une extension du droit de vote pour les étrangers ? Ce « serpent de mer » ne restera-t-il qu’un engagement de campagne sans suite ? Autour d’Arnaud Ardoin, les invités du débat de ça vous regarde en parlent ce soir.
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