Jacques Chirac, 78 ans, est le premier des présidents de la Vème République à être renvoyé en correctionnel pour des faits remontants au début des années 90 alors qu’il était encore Maire de Paris. Bénéficiant de l’immunité pénale pendant toute la durée de ses mandats présidentiels, c’est seulement maintenant qu’il peut comparaitre comme justiciable ordinaire alors même que sa santé fait l’objet des plus vives spéculations.
Le procès s’étant ouvert ce Lundi, il a cependant été reporté à un délai maximal de neuf mois suite à la demande d’examen d’une QPC (question prioritaire de constitutionnalité) concernant une éventuelle prescription quand à certains des emplois fictifs pour lesquels Monsieur Chirac devait comparaitre. Si la majorité des français (56% selon un sondage BVA pour M6) considère que "la justice doit le poursuivre comme n’importe quel citoyen", il n’en est pas moins que l’homme Chirac a su conserver la sympathie de ses concitoyens comme le montre son passage au salon de l’agriculture le mois dernier.
Comment expliquer alors cette forte popularité malgré ces affaires ?
Nous partirons à la rencontre de l’homme d’état, du français ; son côté pile, son côté face, en présence de nos invités, ce soir sur le plateau de ça vous regarde.
+Noël Mamère, député Vert de Gironde, maire de Bègles
+Jean-François Probst, consultant international en stratégie et communication, chroniqueur, auteur du livre "Chirac : mon ami de trente ans" aux éditions Denoël
+Bruno Dive, journaliste, écrivain, auteur du livre "le dernier Chirac" aux éditions Jacob-Duvernet
+Pierre François Divier, avocat au barreau de Paris, écrivain et chroniqueur, auteur du livre "toute la vérité sur l’origine du procès de Jacques Chirac"
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