Le 1er février a eu lieu dans l’hémicycle le débat autour d’un rapport au titre évocateur « Quartiers défavorisés ou ghettos inavoués : la République impuissante ». Réalisé par huit députés dans le cadre d’une mission du Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques, le document note que "la pauvreté et le chômage demeurent dans les quartiers sensibles à des niveaux élevés, sans amélioration réelle par rapport au reste du pays".
C’est dire que la politique de rénovation urbaine lancée en 2003 n’a pas réussi à endiguer la pauvreté et le chômage dans les quartiers populaires, particulièrement chez les jeunes, pour qui le taux de chômage atteint 43%, selon un autre rapport de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles rendu public en décembre dernier. Ce rapport souligne l’ampleur de la fracture sociale entre ces quartiers défavorisés et le reste de la France.
Une politique de la ville en mesure de réduire durablement ces inégalités est-elle possible ? Quelles sont les causes réelles du chômage des jeunes ? Quelles sont les initiatives qui émanent de ces quartiers pour tenter de remédier à leurs difficultés ?
Question du vote lejdd.fr/LCP : Faut-il instaurer une discrimination positive pour favoriser l’embauche des jeunes de banlieue ?
Invités :
+ Camille Bedin, secrétaire nationale de l’UMP en charge de l’égalité des chances,
+ Daniel Goldberg, député PS de Seine-Saint-Denis,
+ Abdel Aissou, vice-président et directeur général du Groupe Randstad France, président du Conseil national des entreprises pour la banlieue,
+ Bernadette Malgorn, présidente de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS),
Diffusion : du lundi au jeudi à 20h50
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