«C’est bien, mais il ne faut pas acheter ses voix au pastis» : les « Apé’Roussel » du PC sont lancés
par leparisien
« Et hop, pour Fabien Roussel », s’exclame Béatrice en servant une généreuse rasade de vin à une militante. Place des Grandes Rigoles, dans le XXe arrondissement de Paris, un petit stand garni de cacahuètes, d’olives et de boissons attire les passants. Sur les trois petites tables collées les unes contre les autres : des flyers et des grandes affiches de campagne représentant Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français. À deux semaines de la présidentielle, les équipes du candidat crédité à 3,5 % dans les sondages, derrière Yannick Jadot (5 %) et devant Anne Hidalgo (2 %°), mettent les bouchées doubles pour convaincre et mobiliser les électeurs encore hésitants. Pour aller à leur rencontre, Fabien Roussel a lancé les « Apé’Roussel » lundi 23 mars, lors d’un meeting à Nantes. Ces apéros sauvages sont organisés le soir à 18 heures par les militants dans la rue, en bas des immeubles, sur les places des villages ou à la sortie des bouches de métro. 500 Apé’Roussel devraient être organisés d’ici le premier tour de la présidentielle, le 10 avril. Une « façon conviviale » d’échanger sur le programme du candidat communiste, apprécie une adhérente du parti, présente ce vendredi 25 mars. « C’est bien, c’est une bonne idée. Mais il ne faut pas acheter ses voix à coups de pastis », estime de son côté un passant. Reportage.
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