Bruno Retailleau (LR): «Les maires sont devenus les bonnes à tout faire de la République»
par Lopinionfr
Le Congrès des maires de France s’est ouvert ce mardi 21 novembre à Paris. La colère gronde parmi les édiles, pointant du doigt la baisse des dotations annoncée par Emmanuel Macron et la suppression de la taxe d’habitation. «Emmanuel Macron a un problème avec les territoires, les maires sont devenus les bonnes à tout faire de la République », réagit notamment Bruno Retailleau sur RTL. « Le président et le Premier ministre doivent rendre des comptes aux maires », estime de son côté Nadine Morano sur Public Sénat. « J’attends du président de la République qu’il explique aux maires comment ils trouvent 13 milliards d’euros pour que les collectivités puissent investir dans leurs propres communes », poursuit l’eurodéputée. « Il y a un projet d’asphyxie des communes, c’est un grave affaiblissement démocratique », estime de son côté Pierre Laurent. À l’inverse, Richard Ferrand avance que « 319 collectivités locales représentent 75% de la dépense publique ». « Il faut gérer l’action publique de manière moins coûteuse », juge l’élu LREM. François Baroin, le président de l’association des Maires de France est lui aussi moins critique à l’égard du président. «Emmanuel Macron n’est pas le seul responsable du ras-le-bol des maires même si son gouvernement a pris un certain nombre de mesures que nous contestons », indique-t-il. À gauche, l’affaire Gérard Filoche continue de provoquer des remous. « Gérard Filoche est indéfendable », juge Jean-Christophe Cambadélis sur France info. « Aujourd’hui, le désaccord n’est pas politique, il est éthique et on ne transige pas sur l’éthique », continue l’ancien patron du PS. « Il existe un antisémitisme de gauche, nous ne pouvons pas dire que l’antisémitisme de gauche n’existe pas », déclare de son côté François Kalfon.
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