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Britt Bennett, romancière américaine

par franceinter

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Brit Bennett est l'invitée du Grand entretien de France Inter.https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-16-octobre-2020

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Britt Bennett, romancière américaine : "Les normes imposées aux Oscars ne sont pas inquiétantes du tout, la catégorie "diversité" inclut les femmes, les personnes de couleur, les LGBT, ça fait beaucoup de monde qui relève de la diversité."
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Britt Bennett, romancière américaine : "On a eu la guerre de sécession, la division, aux États-Unis, on connait. C'est un moment de division, avec des débats extrêmement personnalisés, mais je pense que la réconciliation est possible."
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Britt Bennett, romancière américaine : "Je ne peux pas vous dire que je suis tombée raide dingue de Joe Biden. La première fois que j'ai voté aux présidentielles c'était pour Obama, je ne peux pas vous dire que j'ai le même enthousiasme."
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Britt Bennett, romancière américaine : "C'est quelque chose de malmener quelqu'un sur Twitter, c'est autre chose que de se voir empêché de publier. Le jour où on va en arriver là, là, je m’inquiéterai."
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Dominique Cardon, sociologue : "On voit réapparaître une théorie sur les effets forts des médias : quand la radio est arrivée on pensait qu'elle avait des effets hypnotiques"
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Dominique Cardon, sociologue : "S'inquiéter des fake news sur Twitter est assez vain, en revanche dans les petites niches de Messenger et Whatsapp, les chances que quelqu'un vous dise "arrête, c'est faux" sont moins importantes"
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Dominique Cardon, sociologue : "Le discours ambiant est de dire que les gens s'intéressent à des choses médiocres et sont crédules, qu'il faut les protéger : on voit réapparaître des discours qui disent qu'il y a menace pour la démocratie"
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Dominique Cardon, sociologue : "La critique mutuelle à l'intérieur de l'espace professionnel des médias est le cœur même d'une régulation mutuelle qui permet d'en assurer la qualité"
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Dominique Cardon, sociologue : "Dans le débat fake news, il faut faire attention à ne pas dire ou penser que les autres sont crédules"
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Dominique Cardon, sociologue : "Les fake news fragilisent la démocratie si elles viennent occuper la conversation centrale"
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Lola Lafon : "Moi comme romancière, ce qui m'intéresse c'est les positions compliquées, ambiguës : on collabore tous à des choses qui nous détruisent"
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Laurent Petitmangin : "Mon but c'est pas de donner des points aux uns et aux autres, mais de décrire une situation"
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Lola Lafon : "La première chose pour mes deux personnages féminins, c'est de savoir quelles sont leurs désirs à elles : est-ce que c'est l'ambition des parents ?"
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Lola Lafon : "Tout au long du roman j'ai examiné tous ces faits politiques des années 90 qui retentissent aujourd'hui"
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Lola Lafon : "Pour moi tout est parti d'un vers de Musset, qui dit : 'à défaut du pardon, laisse venir l'oubli'"
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Laurent Petitmangin : "Est-ce qu'on arrive à pardonner à son fils de suivre des valeurs qui ne sont pas celles qu'on a transmises ?"
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Laurent Petitmangin : "L'ascenseur social, je ne sais pas s'il existe, mais il est essentiel [...] s'il ne fonctionne plus, c'est là où la société se grippe"
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Laurent Petitmangin : "C'est quelque chose qui me fascine : quand vous entendez qu'un délégué de la CGT, par exemple, va rejoindre les listes du RN, ça pose question"
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Patrick Boucheron : "La jeunesse a payé un prix extravagant à cette crise"
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Isabel Pasquier : "Le projet de Boltanski, c'était de nous placer au cœur de l'exposition. Quand on traverse une œuvre de Boltanski, on ne peut pas parler. A chaque fois, il nous tend un miroir."
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Bruno Retailleau : "Pour Emmanuel Macron, la réussite collective est la somme des réussites matérielles individuelles"
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Bruno Retailleau : "Si on avait adopté beaucoup plus vite mon texte de loi, on aurait interdit les casseurs pour autoriser les manifestations, c'était l'objectif"
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9 novembre 2024 - purepeople

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