Brexit : les inquiétudes des expatriés britanniques
par euronews-fr
La question du Brexit est à l’ordre du jour du sommet informel à Malte des chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne. D’ici deux ans la Première ministre britannique devra accepter le fait d‘être invitée à ce genre de rencontre et de ne plus avoir son siège habituel autour de la table. Pour Theresa May, le Royaume-Uni devra aussi quitter le marché unique mais il n’est pas question de brader la sortie du pays. En réponse le Premier ministre maltais, dont le pays assure la présidence tournante de l’Union, estime qu’il faut surtout « transmettre le message que ce n’est pas une négociation à prendre ou à laisser ».Le cas du Brexit à Malte est d’une certaine façon symbolique. Le pays a obtenu en 1964 son indépendance du Royaume-Uni. 12 000 Britanniques vivent désormais sur cette île de la Méditerranéen et représentent la plus importante communauté étrangère. Colin Pilling est un ancien de l’armée britannique. Il vit à Malte depuis plus de 20 ans. Ce partisan du maintien du Royaume-Uni au sein de l’Union est inquiet pour sa retraite et sa protection sociale. David Thomas est lui favorable au Brexit. Mais « il faut un accord avec les États membres pour permettre aux citoyens britanniques de rester vivre au sein de l’Union, et je pense que les citoyens de l’Union européenne qui vivent au Royaume-Uni devraient pouvoir rester », ajoute-t-il . Les questions soulevées par le Brexit sont éminemment complexes pour les États membres car il n’existe pas de précédent.
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