Brexit. La crise relancée après le camouflet subi par Boris Johnson au Parlement
par Kangai News
On pensait la journée de samedi décisive. Elle n'a fait que prolonger l'incertitude, le doute, l'attente. Le Parlement britannique a contraint le Premier ministre Boris Johnson à demander un report du Brexit à l'Union européenne. Trois lettres ont finalement été envoyées à Bruxelles. Disant tout et son contraire. Quoi qu'il en soit, le processus de ratification de l'accord de divorce entre Londres et l'UE se poursuit ce dimanche côté européen. À 11 jours de la date butoir du Brexit, Boris Johnson est sous pression ce dimanche 20 octobre 2019 pour sortir de la confusion, après avoir été contraint par son Parlement d'écrire à l'Union européenne pour lui demander un report du divorce tout en martelant ne pas en vouloir. La journée de samedi, avec un vote prévu sur l'accord annoncé triomphalement à Bruxelles deux jours plus tôt, devait enfin apporter une clarification après plus de trois ans de saga suivant le référendum de 2016. Trois lettres disant tout et son contraire Bilan : la décision est repoussée et les Européens se retrouvent dimanche matin avec trois lettres, disant tout et son contraire. Et moins de deux semaines pour éviter une sortie sans accord qui donne des sueurs froides aux milieux économiques. La première lettre, non signée, demande une prolongation de trois mois. La deuxième, signée du Premier ministre britannique, dit qu'il ne veut pas de ce délai. Et la troisième, de l'ambassadeur britannique auprès de l'UE, Tim Barrow, précise que le report n'a été demandé que pour se plier à la loi.
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