Brexit. L'impasse persiste à Londres malgré la promesse de May
par Kangai News
Le Première ministre britannique a proposé de démissionner, à condition que les députés votent l'accord qu'elle a négocié avec l'Union européenne, en espérant convaincre enfin le Parlement. Mais sa tentative a échoué après le refus des intransigeants députés du parti nord-irlandais DUP, qui refusent toujours de soutenir un accord qu'ils jugent « toxique ». La Première ministre britannique Theresa May a promis mercredi de quitter ses fonctions si son accord de Brexit était adopté, tentant désespérément de convaincre un Parlement qui a dit non à tous les scénarios possibles. La conservatrice cherche par tous les moyens à faire valider le traité de sortie de l'Union européenne qu'elle a négocié avec Bruxelles. The Sun a résumé en une, à sa manière imagée : « Je m'en vais !... Maintenant votez mon accord ». Le Daily Mail s'interrogeait, après cette décision « spectaculaire » : « Son sacrifice sera-t-il vain ? » Les députés britanniques sont en effet toujours incapables de trouver un compromis. Lors d'une série de votes « indicatifs », quelques heures après l'annonce de la Première ministre, ils ont voté contre huit scénarios alternatifs, parmi lesquels une sortie sans accord (« no deal ») ou un renoncement au Brexit. « Le Parlement a finalement son mot à dire. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non. Non », ironisait The Guardian en une. Et de déplorer dans son éditorial : « Une fois encore, les questions vitales sur l'avenir du pays sont submergées par les eaux troubles de la politique interne au parti conservateur ». En s'engageant à démissionner, la dirigeante conservatrice cède aux appels de nombreux élus de sa formation qui conditionnaient leur soutien au texte à son départ.
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