Brésil : coude à coude à sept jours de la présidentielle
par euronews-fr
Au Brésil, à une semaine du second tour de la présidentielle, la tension monte entre Dilma Rousseff, la présidente de gauche et Aecio Neves, son rival de centre-droit. C’est la présidentielle la plus disputée de ces dernières années. Alors hier lors du débat télévisé, on a parlé de tout. Y compris des scandales de corruption, comme l’actuelle affaire de pots-de-vin versés par l’entreprise publique pétrolière à des élus de la coalition au pouvoir. «Je n’ai jamais entravé l’enquête sur la corruption dans la compagnie pétrolière Petrobras, je n’ai jamais empêché les autorités d’enquêter, de chercher et vérifier. Mais vous, vous l’avez fait dans le passé. Savez-vous que vous avez “enterré” 217 enquêtes impliquant 242 membres du Congrès, sénateurs et ministres ?” Aecio Neves, candidat à la présidentielle : “Nous devons séparer nos entreprises de la politique parce que la corruption, c’est la conséquence d’un système où les chefs des grandes entreprises sont nommés par les politiques. Ils sont nommés pour travailler pour tel ou tel parti.” Pour cette élection, les riches préférent Neves, les pauvres Rousseff. La classe moyenne hésite. Si elle a peur de perdre les conquêtes associées à la gauche, elle veut plus, car son niveau de vie stagne. Résultat, les candidats sont au coude à coude dans les sondages.
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