BOULANGERS, ÉNERGIE : MACRON NOUS ROULE DANS LA FARINE
par LeMediaOfficiel
L’année 2023 commence de manière terrible pour les très petites entreprises en France, et même pour certaines PME. Et pour cause : l’explosion vertigineuse de leurs factures d’électricité, beaucoup plus importante que celles que les ménages peuvent subir ou s’attendre à subir. On en est au point où des milliers d’unités économiques sont en train de fermer boutique ou pourraient être obligées de le faire. Une profession, un type de petite entreprise, incarnent cette catastrophe. Les boulangers, les boulangeries. Les témoignages bouleversants se multiplient depuis plusieurs jours.Le symbole est fort, est ravageur. Si les boulangeries, commerces de proximité, les seuls à tisser du lien dans de nombreux territoires, connaissent des faillites en série, la panique et la colère ne tarderont pas à se généraliser dans le pays. Quand la baguette ne coûte plus 1 euro, mais 1 euro 20, les Françaises et les français le voient tout de suite. Le sujet est politique, voilà pourquoi le gouvernement réagit. Il a en tête, bien sûr, le mouvement des gilets jaunes. A l’époque, il ne s’agissait pas du prix du pain, mais du prix de l’essence. Du coup, au sommet de l’État, on s’empresse de communiquer. Jeudi 05/01, Emmanuel Macron recevait les artisans-boulangers, histoire de partager, comme chaque année, la galette des rois. Bien entendu, il n’a pas renoncé au jeu des blagounettes en dépit de la gravité du moment.Emmanuel Macron a également, comme il le fait souvent quand les fruits de sa politique suscitent la colère légitime de l’opinion, fait mine de taper du poing sur la table et de s’agacer de l’attitude de certains énergéticiens. Et contre toute attente, celui qui refusait de taxer les superprofits fustige aujourd'hui les entreprises qui ont fait des profits excessifs Cette situation était pourtant à la fois prévisible et évitable, selon Matthias Tavel, député LFI/NUPES de la 8ème circonscription de Loire-Atlantique. Nous avons voulu qu’il nous en dise plus sur ce qu’il semble considérer comme de la négligence, de l’aveuglement ou du “jemenfoutisme” du gouvernement.
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