Boîtes de nuit : plus de 70 ans de soirées inoubliables
par Elle
Dans les années 50, en France, ouvraient les premiers établissements de nuit. Débits de boisson, lieux de musique et de danse, ils ont conquis le cœur des fêtards. À l’aube de la réouverture des discothèques, le 9 juillet prochain, ELLE se replonge dans l’histoire de ces lieux. C’est officiel : le 9 juillet, les discothèques vont pouvoir rouvrir leurs portes, après quinze mois de fermeture, dus à la crise sanitaire. Le ministre délégué aux petites et moyennes entreprises (PME), Alain Griset, a annoncé la bonne nouvelle ce lundi 21 juin, jour de la fête de la musique. Contrairement à la restauration ou au cinéma, le milieu de la nuit n’avait pas pu renouer, même brièvement, avec ses habitués depuis mars 2020. Les Français vont bientôt pouvoir retrouver ces autres salles obscures, nées dans les années 50. Déjà à l’époque, on s’y déhanchait sur du jazz, en exécutant ses plus beaux mouvements de be-bop, une danse en couple issue du swing et du boogie, née dans les caves de Saint-Germain-des-Prés, à Paris, entre 1945 et 1946. Cette danse a ensuite été remplacée par le twist (un mouvement inspiré du rock qui consiste à se « tortiller » sur place) dans les années 60, puis par le madison, chaque danse s’adaptant au courant musical en vogue. Les boîtes de nuit deviennent aussi le lieu « branché » où sortir, faire des rencontres, bien s’habiller et découvrir de nouveaux talents (des DJs notamment). À la musique s’ajoutent les boules disco (dans les années 70), les lumières, les lasers, les danseurs et les platines. Dans les années 80, c’est l’âge d’or des discothèques : la France en compte alors environ 4000. Certains clubs mythiques et select vont alors éclore, comme Le Palace, à Paris. Depuis, le nombre de boîtes de nuit a progressivement diminué. Une centaine d’entre elles ayant dû mettre la clé sous la porte pendant la pandémie, il en reste aujourd’hui environ 1500, prêtes à accueillir un public en quête d’évasion.
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