Blanquer veut supprimer 1 800 postes dans l'Éducation nationale.
par Kangai News
Blanquer veut supprimer 1 800 postes dans l'Éducation nationale. 1 800 postes vont être supprimés dans l'Éducation nationale, annonce Jean-Michel Blanquer, son ministre. Seuls le second degré et les services administratifs seront concernés Le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a annoncé dimanche la suppression de 1 800 postes l'an prochain, dans le cadre de la réduction du nombre de fonctionnaires voulue par le gouvernement. Le Premier ministre Édouard Philippe avait annoncé fin août la suppression d'environ 4 500 postes dans la fonction publique en 2019 et de plus de 10 000 en 2020. L'Éducation nationale, qui représente près de la moitié des effectifs publics, contribuera donc largement à cet effort. 0,2 % des emplois « Au global, le nombre de postes diminuera de 1 800 l'an prochain, ce qui représente 0,2 % des emplois du ministère », annonce Jean-Michel Blanquer dans un entretien accordé au Figaro. « Seuls le second degré et les services administratifs seront concernés. Le volume d'enseignement sera évidemment maintenu à travers le recours aux heures supplémentaires », explique-t-il. « En cas de nécessité locale, une seconde heure pourra être imposée par le chef d'établissement comme c'était le cas avant les années 2000 », annonce-t-il en outre. Le budget de son ministère devrait augmenter l'an prochain de 850 millions d'euros. « Hors augmentation de notre contribution aux pensions de l'État, c'est, évidemment, dans le contexte que nous connaissons, extrêmement important », estime-t-il. « C'est l'une des plus importantes augmentations au sein de l'État. Le budget 2019 s'inscrit pourtant dans un contexte d'effort général de l'ensemble des pouvoirs publics », a-t-il souligné. Le gouvernement doit présenter son budget pour l'année prochaine le 24 septembre. Hausse du pouvoir d'achat des professeurs « Une autre grande priorité, c'est l'augmentation du pouvoir d'achat des professeurs. J'ai entamé le dialogue social sur le sujet », a encore assuré Jean-Michel Blanquer, qui entend « redonner aux professeurs une place centrale dans la société ». « L'éducation nationale devait jusqu'ici rester une priorité et on voit bien que ça ne l'est plus », a déploré sur franceinfo Frédérique Rolet, du syndicat d'enseignants du second degré Snes-FSU. « On va avoir moins de profs et plus d'élèves », a-t-elle ajouté. Dans la réforme du lycée, « il est dit qu'il faudra mutualiser les enseignements, donc tout le monde n'aura plus le droit à une offre de formation riche dans tous les lycées. On se doutait donc bien que le second degré serait sacrifié, mais là, on est en train de mentir aux familles et aux élèves », a-t-elle dénoncé.
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