"Belle" revisite la fin de l'esclavage en Angleterre
par euronews-fr
En Angleterre, au XVIIIe siècle, Dido Elizabeth Belle, une métisse, fille illégitime d’un amiral de la Marine royale, est élevée par son grand-oncle aristocrate, lord Mansfield, et son épouse. Dido bénéficie de certains privilèges, mais la couleur de sa peau lui interdit de participer aux activités habituelles d’une jeune fille de son rang. Amma Asante est la réalisatrice du film Belle dont la première européenne vient d’avoir lieu à Londres. Elle a eu l’idée de ce film en voyant un tableau. Amma Asante : “J’ai regardé ce tableau et j’ai vu Dido Belle et Elizabeth Murray sa cousine blanche. Et je savais que c‘était un portrait rare et unique. Une commande unique. J’ai regardé ce tableau et j’ai vu toute l’opportunité de raconter une histoire qui mélangerait politique, race, histoire, toutes ces choses et pour moi la peinture était un don absolu et toute mon inspiration vient de là.”Belle s’éprend bientôt d’un jeune avocat qui rêve de changer le monde. Tous deux vont amener lord Mansfield, le Président de la Haute Cour d’Angleterre, à mettre fin à l’esclavage dans son pays…Si cette romance est fictive son histoire n’en est pas moins étroitement liée à l’un des procès les plus tumultueux de l’Histoire : celui du navire négrier appelé Zong (sur lequel 142 esclaves avaient été massacrés par l‘équipage en 1781), au cours duquel Lord Mansfield porta un coup fatal au commerce britannique des esclaves.Gugu Mbatha-Raw joue le rôle de Belle : “C’est une histoire tellement inspirante, et j’espère que le public va le sentir en suivant le parcours de Dido. En partant de sa jeunesse quand elle était très peu sûre d’elle même, quand elle ne savait pas quelle était sa place dans le monde jusqu‘à sa maturité quand elle a le courage de s’affirmer, j’espère que les gens vont voir qu’on peut bien se sentir dans sa peau.”Belle sortira en France le 23 juillet.
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