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Bébés morts dans le Haut-Rhin. La mère mise en examen pour « homicides volontaires »

par Ça Zap - Zapping TV

Bébés morts dans le Haut-Rhin. La mère mise en examen pour « homicides volontaires ». La mère de famille, interpellée mardi 28 novembre avec son conjoint dans le cadre de l'enquête sur la découverte de quatre cadavres de bébés dans des sacs-poubelles en 2003 dans une forêt du Haut-Rhin, a été mise en examen pour « homicides volontaires » sur ses enfants. L'annonce a été faite, ce jeudi 29 novembre, par le procureur de Mulhouse, Dominique Alzeari. Le mystère est en train d'être levé sur une histoire vieille de près de 15 ans. La mère de famille, interpellée mardi 28 novembre dans le cadre de l'enquête sur la découverte de quatre cadavres de bébés dans des sacs-poubelles en 2003 dans le Haut-Rhin, a été mise en examen pour « homicides volontaires » sur ses enfants. Le procureur de Mulhouse, Dominique Alzeari l'a annoncé publiquement ce jeudi 30 novembre. Il est reproché à cette femme non pas quatre, mais cinq meurtres de nouveau-nés. Les enquêteurs ont, en effet, trouvé un cinquième bébé à son domicile, selon les précisions du procureur. Cette quinquagénaire encourt la réclusion à perpétuité. Elle avait été interpellée mardi 28 novembre avec son conjoint, dans le sud du département, près de la frontière allemande, sur commission rogatoire d'un juge d'instruction. Elle avait depuis été placée en garde à vue sur la base d'une concordance ADN. Le concubin mis hors de cause D'après France 3 Grand-Est, qui a assisté à la conférence de presse du procureur, le concubin a été mis hors de cause. « Lors de son audition, l'auteure présumée des faits a indiqué n'avoir jamais voulu de ses enfants. Elle précise que ses grossesses ont été dissimulées et qu'elle a accouché, seule, à son domicile. Et c'est encore seule qu'elle a transporté les corps des nouveaux nés dans les bois », précise la chaîne locale. Les cadavres, en état de décomposition avancée, de quatre nouveau-nés, avaient été trouvés dans trois sacs-poubelles dans la forêt de Galfingue, près de Mulhouse, le 21 octobre 2003, par le propriétaire d'un terrain mitoyen. Selon l'autopsie réalisée à l'époque, les nourrissons étaient nés viables et au moins deux d'entre eux avaient été étranglés avec des cordelettes retrouvées autour de leur cou. Une information judiciaire contre X pour homicides volontaires avait été ouverte. L'enquête, close en 2009 faute de preuves, avait été rouverte en 2013, eu égard au progrès de la science en matière de profil ADN, et confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Strasbourg.