Barack Obama : Les conférences rapportent gros aux ex-leaders
par Ça Zap - Zapping TV
Barack Obama : Les conférences rapportent gros aux ex-leaders. À l'instar de Barack Obama, les anciens chefs d'État ou de gouvernement amassent de jolies sommes pour des conférences. Jusqu'à 500 000 dollars... Barack Obama a créé l'événement samedi à Paris. L'ex-président américain, invité par les Napoléons, réseau d'influence dans le monde de la communication, a prononcé un discours d'une heure à la Maison de la Radio. Pour cette conférence, il a empoché un joli chèque. On parle de 400 000 dollars (environ 336 000 euros), même si cela pourrait être plus. Les ex-chefs d'État ou de gouvernement, très prisés pour ce type d'événement, proposent leurs services à des montants qui varient selon leur attractivité. « Les hommes politiques passent par des agents, comme dans le monde du spectacle. Ce sont eux qui leur conseillent un certain montant d'honoraires, en fonction de la cote d'attractivité estimée de la personnalité. Les barèmes s'échelonnent jusqu'à 500 000 dollars [420 000 euros] pour les ex-leaders les plus en vue », explique Richard Attias, homme d'affaires qui organise des conférences internationales, au Parisien. Nicolas Sarkozy et François Hollande dans le gotha D'après le quotidien, qui dévoile des estimations, Barack Obama, nouveau venu dans le monde des conférenciers, est celui qui coûte le plus cher. Vient ensuite Bill Clinton, qui facture son intervention pour 300 000 euros. Sa femme Hillary Clinton réclame quant à elle entre 150 000 et 200 000 euros. Le Washington Speakers Bureau propose même un catalogue sur Internet des ex-leaders disponibles. On y retrouve par exemple Tony Blair (entre 150 000 et 200 000 euros), George W. Bush (entre 85 000 et 150 000 euros) et David Cameron (entre 75 000 et 100 000 euros). Nicolas Sarkozy et François Hollande appartiennent aussi au catalogue du Washington Speakers Bureau. Le premier est rémunéré entre 85 000 et 200 000 euros par conférence. Pour François Hollande, le montant n'a pas filtré. « Les anciens chefs d'État ou de gouvernement ont deux possibilités, résume Richard Attias. Soit ils se mettent à faire du business dans le privé, soit ils créent une fondation et continuent à agir dans un ou deux domaines qui les passionnent. Et puis, ça leur permet de continuer à avoir une visibilité, sinon on les oublie vite ! »
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