Pour ce documentaire, le réalisateur a voyagé aux côtés d’un groupe de jeunes tunisiens qui ont fui leur pays suite à la révolution du printemps arabe. le voyage débute à lampedusa en avril 2011 et s’achève un an plus tard à paris.
Dans un premier temps, le réalisateur vit avec les jeunes immigrés le soulagement d’être enfin arrivés, le débarquement sur l’île, la joie de la distribution des permis de séjour temporaire, l’espoir tout au long du voyage en train à travers la péninsule et la peur des contrôles de police au passage de la frontière entre l’italie et la France.
Puis le réalisateur les suit à paris. les protagonistes y affrontent la dure réalité, découvrent que l’europe ne correspond en aucune mesure à ce qu’ils imaginaient. ils sont étonnés de voir qu’ils ne sont pas les seuls sans logement. alors que pour certains d’entre eux, cette situation est perçue comme un sacrifice temporaire en vue d’un futur meilleur, pour d’autres, c’est une atteinte à leur dignité encore plus difficile à accepter
que l’humiliation de rentrer chez eux les poches vides.
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