Dans l'avion qui l'emmenait à Bamako dimanche, un Airbus de la Luftwaffe pour un déplacement conjoint avec Franck Walter Steinmeier, ministre allemand des Affaires étrangères, Jean-Marc Aurault a déplié une carte. Celle des flux migratoires qui partent de l'Afrique de l'Ouest ( Ghana, Côté d'Ivoire, Sierra Leone) et traversent le Mali puis le Niger pour entrer en Lybie. Et tenter ensuite la traversée de la Méditerranée. "Le Niger comptait environ 3000 passages par semaine début avril, on en est actuellement à 11000 semaine", souligne le chef de la diplomatie française. Les migrants sont l'une des données de ce voyage conjoint à fort enjeu ou il s'agit de montrer, pour Jean-Marc Ayrault que "la France n'est plus seule au Mali".
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