Avion abattu en Syrie. L'armée russe juge Israël responsable par ses frappes « hostiles ».
par Kangai News
Avion abattu en Syrie. L'armée russe juge Israël responsable par ses frappes « hostiles ». La Russie a estimé qu'Israël était responsable du crash d'un de ses avions militaires, avec 14 militaires à bord, lundi soir au-dessus de la mer Méditerranée. Alors que la Syrie était frappée par des missiles israéliens, les pilotes responsables se seraient couverts derrière l'avion russe, le plaçant sous le feu de la défense antiaérienne syrienne, a indiqué Moscou, disant « se réserver le droit de répondre ». L'armée russe a accusé ce mardi Israël d'être responsable du crash de son avion de reconnaissance au-dessus de la mer Méditerranée en raison de ses frappes « hostiles » sur la Syrie, disant « se réserver le droit de répondre ». 14 militaires russes étaient à bord, lundi soir au-dessus de la mer Méditerranée, au moment du crash de l'avion. Selon le ministère de la Défense cité par les agences russes, « les pilotes israéliens, en se couvrant avec l'avion russe, l'ont placé sous le feu de la défense antiaérienne syrienne ». « Nous considérons hostiles ces provocations de la part d'Israël » et « nous nous réservons le droit de répondre de manière adéquate », a-t-il averti. Israël aurait « délibérément créé une situation dangereuse » Selon Igor Konachenkov, le commandement israélien « n'avait pas prévenu » de cette opération et l'a annoncé à Moscou moins d'une minute avant l'attaque, « ne permettant pas d'amener l'avion Il-20 vers une zone sûre ». « Les avions israéliens ont délibérément créé une situation dangereuse pour les navires de surface et les avions qui se trouvaient dans la région. Le bombardement a eu lieu près de l'endroit où se trouvait la frégate française Auvergne et à proximité immédiate de l'Il-20 », a-t-il poursuivi. Des recherches pour retrouver l'appareil sont en cours. Selon le ministère russe, l'appareil a disparu lors d'une attaque aérienne menée par quatre F-16 israéliens sur des infrastructures dans la province syrienne de Lattaquié, bastion du président Bachar al-Assad. « Nous démentons toute implication », a indiqué pour sa part l'état-major des armées françaises.
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