Autisme : ce que pourrait dire la génétique
par euronews-fr
Aux Etats-Unis des scientifiques sont à la recherche de familles où un garçon a développé un autisme mais pas une fille. Leurs travaux portent sur la génétique et les facteurs protecteurs d’une maladie qui est quatre fois plus développée par les garçons que par les filles. Et ils auraient déjà eu quelques surprises liées au sexe. Evee Bak a participé à l‘étude. Son grand frère Tommy est autiste : “J’espère que les résultats de l’enquête pourront aider mon frère avec une thérapie ou quelque chose qui pourrait rendre sa vie meilleure ou lui permettre de réussir sa vie.” De nombreuses filles autistes ont des comportement sociaux qui peuvent masquer leur condition. Et les chercheurs veulent mieux comprendre ces différences à l’instar de Joseph Buxbaum directeur du centre “Seaver Autism” : “Les filles peuvent avoir les mêmes mutations qu’un garçon sans pourtant développer un autisme, il leur faut en fait deux fois plus de mutations pour vraiment développer un autisme.” Les chercheurs essayent aussi d’identifier “un facteur protecteur” qui pourrait expliquer pourquoi des filles qui présentent des risques génétiques importants sont pourtant épargnées. Alison Singer, présidente de la fondation Autism Science : “Nous essayons donc de trouver des filles qui ont les gènes de l’autisme mais pas les symptômes et nous essayons de voir ce qu’elles ont d’autres en commun pour identifier ce qui les protège. Si on le découvre on pourra l’utiliser pour protéger les garçons et les filles.” Le but de cette étude est d‘établir une base de données que d’autres chercheurs pourront aussi utiliser pour lutter contre une maladie dont les causes sont pour l’instant encore inconnues.
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