En Syrie, la situation empire chaque jour un peu plus dans les quartiers rebelles de l’est d’Alep. Au moins 32 civils sont morts jeudi, victimes des bombardements du régime de Bachar al-Assad. C’est le bilan le plus lourd depuis le début de l’offensive gouvernementale. En dix jours, 188 personnes au moins ont été tuées, dont 27 enfants, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme.
Appuyé par la Russie et l’Iran, Damas cherche à couper Alep-Est en deux pour affaiblir la résistance des insurgés et reprendre ainsi la deuxième grande ville du pays, la dernière encore aux mains des rebelles après cinq de guerre. L’armée progresse, elle contrôle désormais 60% de Massaken Hanano, le plus grand des quartiers tenus par les reblles.
250 000 habitants sont assiégés. Ils ne peuvent qu’enterrer leurs morts, les hôpitaux sont hors service. L’eau potable et l‘électricité sont rares, la famine guette. Des groupes rebelles ont approuvé jeudi un plan d’aide humanitaire des Nations unies, mais attendent encore le feu vert de la Russie et du gouvernement syrien.
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