Attentat raté de Notre-Dame : aux assises, première plongée dans le passé des jihadistes présumées
par CNEWS
Inès, Ornella, Sarah...: la cour d'assises spéciale qui juge cinq femmes jihadistes présumées trois ans après l'attentat raté près de Notre-Dame a commencé lundi avec l'examen de la personnalité des accusées et leur parcours de radicalisation. Le cadre est posé à l'issue de la première journée d'audience. Inès Madani, 22 ans, est dans le box à côté d'Ornella Gilligmann, 32 ans. Mais les deux accusées, qui se rejettent la responsabilité de la tentative d'attentat, n'ont pas échangé un regard. Quand la première prend la parole, la seconde se tourne ostensiblement de l'autre côté et hoche la tête, excédée.Toutes deux étaient ensemble dans la nuit du 3 au 4 septembre 2016. Elles auraient voulu, selon les magistrats instructeurs, faire « un carnage » près de Notre-Dame. Elles ont garé une voiture remplie de bonbonnes de gaz au milieu d'une rue devant des restaurants et ont tenté de l'incendier. Seul un mauvais choix de carburant a permis d'éviter une explosion meurtrière.
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